Vallair Industry - Ex -Latécoère Aeroservice

flyatr a écrit:Bonjour,
Qu'en est-il de Latécoère Aéroservices à Toulouse? Une rumeur insistante fait état d'un dépôt de bilan très rapide... Des repreneurs potentiels au nom célèbre dans l'aéronautique française sont sur la liste, comme l'ancien PdG d'Europe-Aviation, paraît-il...
Bosser en France comme mécano avion devient vraiment décourageant parfois!

13/08/2012 à 14:16
la filiale LATECOERE-AEROSERVICES dont le groupe AVIATION LATECOERE possède 30%, a été placée en procédure de sauvegarde depuis le 6 aout 2012.

La société de maintenance aéronautique Latécoère Aeroservices, basée à Cornebarrieu (Haute-Garonne), a été mise en redressement judiciaire.

Spécialisée dans la maintenance et la réparation d'avions, la société Latécoère Aeroservices (filiale à 30 % de l’équipementier aéronautique toulousain Latécoère et à 70 % de la société Pierre Latécoère Technologies), qui faisait l’objet d’une procédure de sauvegarde depuis le 6 août dernier, vient d’être mise en redressement judiciaire par le Tribunal de commerce de Toulouse. La société, dont le siège est à Cornebarrieu, dans l’agglomération toulousaine (Haute-Garonne), emploie actuellement 146 salariés, dont 62 sur un établissement secondaire implanté à Mauguio (Hérault), sur la zone aéroportuaire de Montpellier Méditerranée.

Positionnée principalement sur la maintenance d’appareils ATR et d’appareils des familles Airbus A320 et Boeing 737, Latécoère Aeroservices a subi un effondrement de son carnet de commandes en 2011. La direction évoque "
une concurrence accrue d'opérateurs basés en Egypte, Turquie, dans les pays du Maghreb et les états Baltes"
. A la clef : une perte de 6 millions d’euros sur l’année 2011, pour un chiffre d’affaires de 21,1 millions d’euros.

Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, une proposition de reprise provenant d’"
un opérateur du secteur"
(aucun nom n’a été cité officiellement) a été reçue. Le tribunal de commerce devrait statuer sur cette proposition le 29 janvier. Les salariés craignent toutefois une liquidation de l’entreprise.
Marina Angel

Le groupe Vallière Aviation, basé à Châteauroux, a fait parvenir hier aux représentants du personnel et à la direction de Latécoère Aéroservices, une seconde offre de reprise de ses activités. Selon nos informations, cette seconde offre serait «meilleure» sur le volet emploi que la première. La première offre, reçue le 31 décembre, prévoyait la suppression de 58 postes sur 83 à Toulouse-Cornebarrieu, et 12 postes sur 60 à Montpellier-Mauguio.

La seconde offre conserverait une dizaine de postes supplémentaires sur le site de Toulouse.

Par ailleurs, un second repreneur, dont l'identité n'a pas été communiquée, s'est manifesté cette semaine. Mais il ne se serait positionné sur la reprise que d'une partie de l'activité de Latécoère Aéroservices à Montpellier. Les deux offres de reprise sont en cours d'étude par la direction, l'administrateur judiciaire et les représentants des comités d'entreprises des sites de Toulouse et Montpellier. Ceux-ci doivent ensuite rendre un avis sur les deux dossiers aux juges du tribunal de commerce de Toulouse, qui se réunissent mardi 29 janvier à 11 heures pour statuer sur l'avenir de l'entreprise.

LAS a perdu 6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 21 millions en 2011, en particulier sous l'effet de la concurrence de sociétés installées dans des pays à bas coûts, de "
problèmes de gestion"
et en raison de la suppression d'un loyer d'un million d'euros que lui versait le groupe Latécoère, a indiqué le PDG sortant Jean-Jacques Pignères.

Près de 145 salariés devront attendre la décision mise en délibéré au 14 février pour savoir si leur entreprise va survivre, au prix de plus de 50 licenciements prévus par l'offre la plus favorable déposée par Grégoire Lebigot, par ailleurs président de la société Vallière Aviation (pièces détachées d'avion) de Châteauroux dans l'Indre.
Le comité d'entreprise avait rendu un avis favorable lundi soir à cette offre plutôt qu'à celle de l'entreprise STTF, qui propose de reprendre simplement les
15 employés de l'atelier de peinture de Montpellier, a déclaré le secrétaire du Comité d'entreprise Jérôme Cavier (Force Ouvrière).

L'offre de reprise de Vallière Aviation de Châteauroux
En marge de l'audience à huis clos, le repreneur déclaré Grégoire Lebigot, patron de Vallière Aviation a précisé qu'il comptait reprendre 39 des 83 salariés de l'atelier de Cornebarrieu près de Toulouse et 54 sur 60 à Montpellier-Mauguio.
Il entend "réduire les surcapacités, spécialiser le site de Toulouse dans l'entretien des avions régionaux ATR et celui de Montpellier dans les Airbus A320".
M. Lebigot a monté son offre avec la société des Emirats "Sky One FZE" spécialisée dans le fret aérien. La société émiratie représentée mardi par Jaideep Mirchandani devrait apporter l'essentiel des 4 millions d'euros nécessaires au renflouement de Latécoère Aeroservices.
Le candidat repreneur mise sur une "complémentarité" des activités de LAS avec celles de Vallière Aviation, spécialisée dans le démantèlement des vieux appareils.

Soulagement chez Latécoère Aéroservices. 96 employés de l'entreprise aéronautique, basée à Cornebarrieu près de Toulouse, vont conserver leur poste. Le tribunal de commerce de Toulouse a validé hier la reprise de l'entreprise par Sky One France. Cette société constituée par le directeur général de Vallière Aviation et celui de Sky One FZE, nouveaux propriétaires, devrait conserver la dénomination Latécoère Aéroservices pour l'avenir de l'entreprise. Latécoère Aéroservices restera basé à Cornebarrieu et Montpellier.

Cette reprise concerne 96 postes, dont 3 apprentis, sur les 146 postes que compte Latécoère Aéroservices. 45 emplois (sur 83) seront conservés sur le site de Toulouse-Cornebarrieu, et 51 (sur 60) sur le site de Montpellier. Les congés payés, l'ancienneté et les RTT des employés seront repris. Cinquante employés de Latécoère Aéroservices seront licenciés économiques. Ils bénéficieront d'un accompagnement spécifique pour le retour à l'emploi, et d'une priorité de réembauche dans l'entreprise.

L'offre de reprise a été constituée par Grégoire Lebigot, directeur général de Vallière Aviation, et Jaideep Mirchandani, dirigeant et actionnaire principal de Sky One FZE. Vallière Aviation est une société de 60 personnes basée à Rungis (Essonne) et Châteauroux (Indre), et spécialisée dans la maintenance et la vente de pièces détachées d'avions. Sky One FZE, basée aux Émirats Arabes Unis, est spécialisée dans la maintenance aéronautique, et souhaite développer son activité en Europe.

M. Lebigot et la société Sky One FZE détiendront à parts égales la nouvelle société Sky One France, qui sera dirigée par M. Lebigot. Ils verseront 1,33 M€ d'euros aux propriétaires de Latécoère Aéroservices.

Jean-Jacques Pignères, qui va quitter son poste de président de Latécoère Aéroservices et que nous avons joint hier par téléphone, estime que la reprise est «une bonne solution pour le personnel. Même si tout le monde n'est pas repris, c'est une solution de continuité et d'espoir pour l'entreprise.»

Une allocution à destination des employés doit être faite ce matin par les désormais ex-dirigeants de Latécoère Aéroservices. Les nouveaux propriétaires sont attendus la semaine prochaine.
Cyril Doumergue

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Aujoud'hui, Grégoire Lebigot revient à la tête de Latécoère Aeroservice via une société au visage renouvelé. Vallière Aviation est devenu Vallair, avec un holding en France, Vallair Capital, un site industriel à Châteauroux, Vallair Technic, un autre à Luxembourg, Vallair Solutions, soit une quarantaine de salariés répartis à parts égales entre les deux sites.
Une triple activité sur les monocouloirs (A320 et B737): le trading avion (rachat d'avions en fin de service, révision, nouvelle peinture aux couleurs de la compagnie cliente et revente), le démantèlement des avions d'occasion dans le hangar de Châteauroux et la revente des pièces aux compagnies et centres de MRO, enfin la conversion d'avions de ligne en avions-cargos, notamment pour les loueur de flottes.
Et l'entreprise tire bien son épingle du jeu avec un chiffre d'affaires qui passerait de 43M€ en 2015 à 100M€ en 2016; sans Latécoère Aeroservice. "Le groupe a intégré un nouvel investisseur en Novembre 2015, explique Christophe Valentin directeur financier et DRH du groupe Vallair. Il s'agit d'une société Japonaise, JIA, un fonds spécialisé dans l'aviation...."
Nouvelle étape avec le rachat de Latécoère Aeroservice à hauteir de 300 000€ pour les actifs. Vallair a repris 83 salariés sur les 110 existants, partagés entre Montpellier (90) avec un site de MRO et de peinture, et Toulouse ou plus précisément Cornebarieu, où 20 personnes opèrent sur la chaîne d'assemblage final d'ATR. La société se nomme d"sarmais Vallair Industriy, avec un glissement du siège social de Toulouse vers Montpellier......
Après plusieurs années difficiles, injecter de l'argent frais ne sera pas de trop pour Vallair Industry: 2M€ d'ici 12 à 18 mois" pour remettre à flot l'entreprise, rechercher les clients et être en capacité de les servir". "Jusqu'à la fin de l'année, on fonctionnera à perte", confie Christophe Valentin. Un directeur recruté à l'extérieur sera opérationel fin Juillet 2016...

Les entreprises Vallair (Déols) et Spema (Issoudun) bénéficieront d'un fonds de relance économique visant à moderniser l'activité automobile et aéronautique.
Dans l'Indre, deux projets ont été retenus. Le premier est celui du groupe Vallair, situé à Déols. Créé en 2004, Vallair a quatre activités : la gestion d’actifs, la conversion d’avions de ligne en cargo, le recyclage et le démantèlement d’avions et enfin la peinture et la maintenance d’avions. L’objectif du projet est de relocaliser l’activité de la société.

VALLAIR TECHNIC est une entreprise spécialisée dans le démantèlement d'avions en fin de vie avec récupération et réparation d'éléments pour le marché de la maintenance. Situé au coeur de la France, sur l'Aéroport Marcel Dassault, VALLAIR TECHNIC est partenaire des centres de maintenance et des compagnies aériennes pour des besoins de conversion cargo d'aéronefs et de pièces de rechanges.

Déols. Le groupe Vallair, basé sur l’aéroport castelroussin, propose de transformer les Airbus 321 en avions cargo. Avec des emplois en perspective.

Après l’épidémie du Covid-19 et ses conséquences sur l’aéronautique et l’industrie, la proposition du groupe Vallair est une nouvelle presque inespérée pour l’aéroport Castelrousin. « Nous souhaitons construire à Châteauroux, l’appareil cargo le plus vertueux en transformant des Airbus A321. Il consommera 20 % de moins en carburant que son concurrent le Boeing 757. Nous souhaitons apporter une touche forte d’optimisme », annonce Grégoire Lebigot, P-DG de Vallair.
Le pari est audacieux mais le directeur du site, Armel Jezequel est confiant : « Avant, 50 % du fret mondial se retrouvait dans les soutes des avions passagers. Aujourd’hui, il y a une vraie demande pour les avions cargos. » Vallair, membre actif d’Aérocentre, a donc fait le choix de transformer le A321, avion passager, en transport de fret pour répondre à la croissance du e-commerce. « Une aventure qui a démarré en 2017. Nous avons déjà un prototype chez nos sous-traitants, ST Aérospace à Singapour, et un deuxième en cours de certification avec Précision, en Floride », explique le P-DG qui a aussi convaincu la compagnie Qantas Airways avec la livraison prochaine d’un appareil pour La Poste australienne.
155 emplois nouveaux prévus en 2023 Mais Grégoire Lebigot voit plus loin. « C’est le plus beau projet depuis l’activité de Marcel Bloch et je crois en une relocalisation. Il faut se donner la peine », soutient le P-DG. Sur le site de l’aéroport Châteauroux Centre, Vallair est effectivement propriétaire d’un bâtiment de 11.000 m2, depuis 2009, face à l’A20 « l’ancienne usine Dassault qui date de 1936 », précise Armel Jezequel. En 2016, la PME a aussi repris les deux hangars de Latécoère Aéroservices, à Montpellier-Maugio, devenus Vallair Industrie.
Historiquement, le démantèlement d’avions en fin de vie, le stockage et le recyclage sont le cœur de métier de la PME Vallair, qui travaille en partenariat avec Veolia, « avec la capacité de recertifier certains éléments d’un avion ».
Pour Grégoire Lebigot, la reconversion des A321 en avion-cargo est un nouvel atout « avec une prévision de 155 recrutements de salariés sur trois ans sur le site de Déols dans le nouveau hangar. On compte faire un avion début 2021 et quatre en 2022 ». Vallair mise évidemment sur le soutien du tissu économique local et régional. Beaucoup de travail et de discussions en perspective.

La lettre d’intention a été signée hier soir. La société Vallair s’installera dans le grand hangar de l’aéroport dans le courant de l’été. Le premier avion qui y prendra place est déjà arrivé.

Le contexte sanitaire, dans un secteur qui est sans doute le plus touché par l’épidémie, ne prêtait pas forcément à l’optimisme. L’opération vient tout de même d’être menée à bien : hier soir a été signée, à l’espace François-Gerbaud de l’aéroport Marcel-Dassault, la lettre d’intention engageant la région Centre-Val de Loire et la société Vallair. L’immense hangar en cours de construction a donc trouvé un occupant, déjà présent sur l’aéroport, et visiblement bien décidé à profiter de l’occasion pour poursuivre sa diversification.
200 emplois supplémentaires à terme « Cet aéroport, ce sont 250 emplois », souligne son président, Dominique Roullet. Visiblement, et malgré le difficile contexte, il y a moyen de faire encore mieux. Le hangar est en passe de modifier le paysage. Il doit aussi jouer un rôle de dynamiseur de l’emploi. « En tout cas, nous faisons la démonstration que nous sommes capables de mener à bien ce type d’opération dans un territoire rural. »

18 millions pour le hangar, 4 millions pour la tour. « Pour la construction du hangar, qui devrait être achevée en juillet, onze des quatorze entreprises sont de l’Indre. Nous envoyons un signal fort », poursuit Dominique Roullet qui a été remercié de son action par le président de la Région, François Bonneau.
Coût de location du bâtiment : 750.000 euros par an

La parole à Grégoire Lebigot. Le président-fondateur de Vallair, c’était en 2003, s’affiche confiant pour la suite des événements. Celui qui avait acquis en 2009 le fameux bâtiment en briques construit avant-guerre par Marcel Dassault évoque de sacrées perspectives. « Ce hangar va permettre l’internalisation de notre activité de conversion d’A 321 en avions cargos. » Le coût de location du bâtiment est estimé aujourd’hui à 750.000 € par an. « Le premier avion pourrait être converti fin octobre, début novembre », poursuit Grégoire Lebigot. « Il est déjà arrivé. »
Quatre A321 en même temps

Des A 321, et pas des A 380 dont le gigantisme semblait aussi expliquer celui du hangar ? « Nous les prendrons si besoin. Mais au lieu d’un A 380, la taille du bâtiment permettra de convertir ou d’assurer la maintenance de quatre A 321 en même temps. » Le projet sur cinq ans vise la création de 150 emplois chez Vallair et d’une cinquantaine chez les partenaires et les sous-traitants. À terme, l’activité hangar devrait correspondre à 200.000 heures de travail additionnel. Un sacré challenge aux dimensions également XXL.

Vallair Industrie a réceptionné le 22 février 2022 le hangar géant, dédié aux avions d'Airbus, construit par le Conseil régional Centre-Val de Loire sur l'aéroport de Châteauroux (Indre). Le spécialiste de la maintenance et de la réparation d'avions envisage de créer 200 emplois.