Atelier Industriel Aéronautique (A.I.A.)

Le ministère de la défense a décidé de confier la maintenance des hélicoptères de combat nouvelle génération à l'Atelier Industriel Aéronautique (A.I.A.) de Clermont-Ferrand.
Assurer la maintenance d'hélicoptères de combat est une activité connue pour l'Atelier Industriel Aéronautique de Clermont-Ferrand puisque depuis plusieurs années, les Gazelles, modèle qui a précédé au Tigre, sont entretenues dans ces ateliers. Toutefois, il s'agit d'une nouvelle génération quelque peu différente.
Les hélicoptères Tigres ont été utilisés en Afghanistan et le sont actuellement au Mali. Ce sont des appareils extrêmement rapides et sophistiqués. L'attribution de la maintenance à l'A.I.A. est en tous cas une bonne nouvelle pour l'entreprise auvergnate.
Une bouffée d'oxygène qui sera effective à partir de l'an prochain puisque les premiers appareils arriveront début 2014.

Autre poids lourd de l'aéronautique auvergnate avec ses 1200 salariés, l'AIA de Clermont-Ferrand se prépare à accueillir l'A400M. Il a, en effet, été désigné pour assurer toute la maintenance industrielle des A400M français hors moteurs. Il bénéficie, à cette fin, d'un investissement de 15 M€ lié à la construction d'un nouveau hangar de maintenance de 7000m2. En mesure d'accueillir deux A400M simultanément, cette installation sera livrée à l'été 2015. Dès lors que tous les A400M français auront été mis en service, c'est une vingtaine d'appareils qui devraient passer par l'AIA chaque année? Sans attendre la mise en service du nouveau bâtiment, un premier A400M sera réceptionné dès janvier 2015 pour y subir une visite C légère.
 Compensant la décroissance de charge sur les programmes anciens (Puma, Gazelle), la chaîne de maintenance Tigre poursuit sa montée en puissance. Créée au début de l'année 2014, elle comporte déjà trois plots. Un quatrième sera ajouté au cours du dernier trimestre de l'année.
A terme, et avec un total de six à huit plots mis en place, ce sont 18 à 20 Tigre qui pourraient être révisés chaque année (4 prévus en 2014). L'AIA se fixe dès maintenant des objectifs ambitieux pour réduire le temps d'immobilisation des appareils. Effectuée à l'issue de quatre cent heures ou deux ans, la visite est actuellement réalisée en cent vingt jours calendaires, hors modification. En s'appuyant encore plus sur les bonnes pratiques de "lean manufacturing", l'atelier espère gagner vingt jours sur l'opération d'ici trois ans