Lufthansa Technik (MLH) - Ferme

AFP le 30/03/12

La société allemande de maintenance aéronautique Lufthansa Technik prévoit de supprimer jusqu'à 270 emplois sur son site de l'aéroport de Bâle-Mulhouse, tandis que sa concurrente suisse Amac Aerospace va en créer 150, a-t-on appris vendredi auprès des deux directions.

Lufthansa Technik Switzerland, basée sur l'Euroairport Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin), a engagé mercredi dernier la procédure de consultation de son personnel pour la suppression de postes administratifs et de production, a indiqué sa maison-mère Lufthansa Technik dans un communiqué.

Les "
réflexions"
portent sur la suppression de "
jusqu'à"
270 emplois. Le nombre définitif sera connu fin avril ou début mai, a précisé à l'AFP Bernd Habbel, porte-parole.

Le site de Bâle-Mulhouse, repris à la compagnie aérienne Swiss en 2008, emploie aujourd'hui 350 salariés. Il avait déjà supprimé 80 emplois il y a deux ans.

Il subit la baisse du marché, les effets de la montée du franc suisse et une concurrence "
renforcée"
, a exposé Lufthansa Technik dans un communiqué.

Technik Switzerland (LTSW) pourrait mettre un terme à ses activités à l'aéroport de Bâle-Mulhouse.

Ces nouvelles mesures sont dues à un environnement de marché difficile et à l'arrivée de nouveaux concurrents à Bâle, a indiqué lundi l'entité du groupe allemand Lufthansa, maison-mère de Swiss. Des emplois seront supprimés et la fermeture de la société n'est plus exclue, selon le communiqué.
Le plus grand client de la société, Easyjet, a choisi en automne de changer de prestataire, a précisé Rainer Lindau, patron de LTSW. Aucune décision n'a été prise pour l'instant concernant la fermeture du site de Bâle, a ajouté Rainer Lindau. Lufthansa Technik Switzerland emploie encore 60 personnes sur les bords du Rhin.

Procédure de consultation

LTSW a entamé une procédure de consultation avec ses collaborateurs et la commission du personnel afin d'envisager toutes les alternatives. Le syndicat SEV-GATA craint le pire et veut sauver autant d'emplois que possible.
Le groupe Lufthansa, et en particulier Swiss, doit si possible offrir un poste aux nombreuses personnes touchées, écrit SEV-GATA dans un communiqué. Le contrat de maintenance de Swiss nécessite à lui seul l'emploi d'une vingtaine de personnes, a relevé un porte-parole.
Le syndicat n'est toutefois plus un partenaire social de LTSW depuis la dénonciation de la convention collective de travail.

Concentration

Lufthansa Technik Switzerland a supprimé le printemps dernier 222 des 304 emplois recensés à Bâle. L'entreprise avait alors choisi de se concentrer sur son activité de base, la maintenance et les services logistiques pour ses compagnies courantes. Elle a abandonné la maintenance des avions d'affaires privés et les domaines composants et moteurs.

Lufthansa Technik Switzerland (LTSW), basée à l'EuroAirport, a annoncé sa fermeture définitive, entraînant ainsi de nombreux licenciements.

« Une fermeture inévitable », selon Rainer Lindau, CEO de LTSW, dans un communiqué hier, lundi 11 février. La société de maintenance d’avions, filiale du groupe Lufthansa, ferme ses deux sites implantés sur l’aéroport de Bâle-Mulhouse. L’arrêt définitif des activités est prévu pour le 30 avril prochain. Soixante salariés travaillent actuellement pour LTSW à Bâle- Mulhouse, dont de nombreux frontaliers français. Trente et une personnes seront licenciées, tandis que 29 salariés vont rejoindre Swiss, sur l’EuroAirport.

« L'annonce de Lufthansa Technik Switzerland (LTSW) début janvier était un indice clair que l'entreprise ne voyait plus aucune perspective alors que les commandes de compagnies d'aviation étrangères faisaient défaut », a pour sa part reconnu le syndicat Sev-Gata, qui salue toutefois « la volonté de l'entreprise pour tenter de sauver des places de travail ». LTSW avait perdu en début d’année son plus gros client, Easyjet. La société avait alors ouvert une procédure de consultation avec ses salariés et la commission du personnel, afin d’évoquer la possible fermeture de l'usine.

Créée par l’ancienne compagnie aérienne Crossair, LTSW a été reprise en 2008 par le groupe Lufthansa. L’entreprise comptait alors 500 employés à l’EuroAirport. Depuis, ses effectifs n’ont cessé de diminuer. En mai 2012, LTSW avait supprimé 222 postes sur 304, après avoir abandonné son activité de maintenance d’avions d'affaires privés et de composants et moteurs pour se concentrer sur son activité de base, la maintenance et les services logistiques.
Dans le monde, LTSW représente 26 000 salariés.

....Cette optimisation implique également une concentration de l'offre dans les zones les plus porteuses et des coupes sur les sites les moins rentables. D'ici à 2015, 650 postes vont être supprimés, dont 400 à Hambourg, notamment grâce à des départs en retraite anticipée.
Le site de Bâle, en Suisse, va être définitivement fermé en avril, mais aussi celui de Melbourne, en Australie. En parallèle, c'est l'Asie qui se renforce le plus: les Philippines sont désormais équipées pour accueillir la maintenance de l'A380 à Manille.
La Bulgarie, également, a vu sa capacité doubler, avec un nouveau centre sur l'aéroport de Sofia.
Le centre de maintenance des moteurs Trent installé en Allemagne, en Thuringe, à également pris de l'ampleur avec un doublement du nombre de ses salariés.

A.-W Henningen est convaincu que l'avenir de la maintenance passera obligatoirement par une consolidation du secteur;
avec des acteurs moins nombreux mais plus gros....

Dans le monde, LTSW représente 26 000 salariés.

A.-W Henningen est convaincu que l'avenir de la maintenance passera obligatoirement par une consolidation du secteur;
avec des acteurs moins nombreux mais plus gros....

rasta airways a écrit:

Dans le monde, LTSW représente 26 000 salariés.

a mon humble avis , ce chiffre s applique plutot a la maison mere , LHT , lufthansa technik

rasta airways a écrit:

A.-W Henningen est convaincu que l'avenir de la maintenance passera obligatoirement par une consolidation du secteur;
avec des acteurs moins nombreux mais plus gros....

salut august wilheim , vi gets herrr president doktor ? ca gaze mec ? donc si j ai bien compris ta stratégie de consolidation du secteur, tu fais bosser des maltais, des philippins, des chinois, des bulgares, des hongrois, des somaliens, entre 2 et 6 euros de l'heure.
Dans le même temps pour faire un francfort-miami, chez 4e reich airline, tes compatriotes, a qui tu ne donnes plus de boulot, tu les fais raquer 900 euros en eco, 3800 euros en biz, 9400 euros en first.
Francfort /dublin aller retour 890 euros ...... c est vraiment de la balle ton plan

rasta airways a écrit:Dans le même temps pour faire un francfort-miami, (...) 900 euros en eco, 3800 euros en biz, 9400 euros en first.
Francfort /dublin aller retour 890 euros ...... c est vraiment de la balle ton plan